Vie spirituelle

Offices de Mariage de lÉglise Orthodoxe

Pages du mariage et de la vie chrétienne dans le monde


Fresque des Noces de Cana

Les Noces de Cana
Fresque du Monastère de Chevetogne

 

 

 

OFFICE DES FIANÇAILLES
OFFICE DU COURONNEMENT
OFFICE DE SECONDES NOCES

 


OFFICE DES FIANÇAILLES

Après la Divine Liturgie (1), tandis que le Prêtre se trouve encore dans le sanctuaire, ceux qui doivent célébrer leurs fiançailles se rendent à la porte principale de l’église, l’homme à droite, la femme à gauche. Deux anneaux, l’un d’or, l’autre d’argent, ont été placés sur le côté droit de la table sainte, l’un près de l’autre, l’anneau d’argent à droite de l’anneau d’or (2).

Le Prêtre demande aux fiancés si c’est en toute liberté qu’ils veulent être unis ; après s’être enquis de leur consentement, il leur fait trois fois le signe de croix sur la tête et leur remet à chacun un cierge allumé ; quand il les a introduits dans la nef, il encense l’Évangéliaire en forme de croix (3).

(1) Il peut se faire, toutefois, que les fiançailles soient célébrées l’après-midi ou le soir, c’est-à-dire sans lien avec la Divine Liturgie. En ce cas, le Prêtre porte seulement l’étole et la chasuble sur ses vêtements de chœur. En outre, il peut se faire que les fiançailles et le mariage soient célébrées au cours de la Divine Liturgie, selon l’usage du Pontifical grec ou Arkhiératikon.

(2) La table sainte, c’est-à-dire l’autel. C’est par le contact avec l’autel que les anneaux sont bénis. Si le Prêtre reçoit les anneaux seulement au moment de la rencontre avec les fiancés à l’entrée de l’église, il va les déposer sur l’autel et retourne dans la nef pour le début de l’office.

(3) Si l’office du couronnement doit suivre immédiatement celui des fiançailles, le Prêtre et le Diacre sortent du sanctuaire par les portes saintes, ils déposent la croix manuelle, l’évangile et un cierge sur une table préparée au milieu de la nef. Là se trouvent déjà les couronnes de mariage et une coupe remplie de vin. Puis ils se rendent àla porte de l’église pour accueillir les fiancés. C’est là, au fond de la nef, si les lieux le permettent, que devrait se célébrer l’office des fiançailles, pour permettre ensuite la procession qui marque le début de l’office du couronnement. Mais dans certaines églises les deux offices ont lieu au même endroit et l’on chante, pendant la procession d’entrée, le mégalynaire suivant : " Réjouis-toi, ô Reine, glorieuse Vierge et Mère. Quel rhéteur assez riche d’éloquence trouverait le ton qui convient, tournant élégamment un éloge digne de toi ? Car tout esprit chancelle devant le mystère de ton enfantement divin. Aussi nous unissons nos voix pour te magnifier. "

Diacre : Bénis, Père.

Prêtre : Béni soit notre Dieu, en tout temps, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

Chœur : Amen.

Le Diacre dit ta grande litanie de paix. À chaque demande, le Chœur répond : Kyrie eleison.

En paix prions le Seigneur.
Pour la paix qui vient d’en haut et pour le salut de nos âmes, prions le Seigneur.
Pour la paix du monde entier, la prospérité des saintes Églises de Dieu et pour l’union de tous, prions le Seigneur.
Pour ce saint temple, et pour ceux qui y pénètrent avec foi, respect et crainte de Dieu, prions le Seigneur.
Pour notre archevêque (ou évêque) N., pour l’ordre vénérable des prêtres, pour les diacres qui servent dans le Christ, pour tout le clergé et le peuple, prions le Seigneur.
Pour tous les chrétiens fidèles et orthodoxes, pour notre patrie et pour ceux qui la gouvernent, prions le Seigneur.
Pour les serviteurs de Dieu N. et N., qui maintenant se fiancent l’un à l’autre, et pour leur salut, prions le Seigneur.
Pour qu’il leur accorde des enfants continuant leur lignée et tout ce qu’ils demandent en vue de leur salut, prions le Seigneur.
Pour qu’il les gratifie d’un amour paisible et parfait, et leur envoie son secours, prions le Seigneur.
Pour qu’il les garde dans la concorde et l’indéfectible fidélité, prions le Seigneur.
Pour qu’il bénisse leur concorde et leur fidélité, prions le Seigneur.
Pour qu’ils aient une conduite et une vie sans reproche, prions le Seigneur.
Pour que le Seigneur notre Dieu leur accorde la dignité dans le mariage et la pureté de leur union, prions le Seigneur.
Pour être délivrés de tout mal, de tout danger, de toute inquiétude, prions le Seigneur.
Protège-nous, sauve-nous, aie pitié de nous et garde-nous, ô Dieu, par ta grâce.
Invoquant notre Dame, la très-sainte, très-pure, toute bénie et glorieuse Mère de Dieu et toujours-vierge Marie ainsi que de tous les saints, confions-nous nous-mêmes, les uns les autres et toute notre vie au Christ notre Dieu.
Chœur : À toi, Seigneur.
Prêtre : Car à toi revient toute gloire, tout honneur et toute adoration, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

Le Diacre va chercher les anneaux sur l’autel.

Prêtre (à haute voix) :

Dieu éternel, qui rassembles dans l’unité ce qui est séparé et rends indestructible le lien du contrat, toi qui as béni Isaac et Rébecca et fis d’eux les héritiers de ta promesse, toi-même, bénis également tes serviteurs que voici et dirige-les en toute œuvre de bien.

Car tu es un Dieu de miséricorde, plein d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

Chœur : Amen.

Prêtre : Paix à tous.

Chœur : Et à ton esprit.

Diacre : Inclinez la tête devant le Seigneur.

Chœur : Devant toi, Seigneur.

Prêtre :

Seigneur notre Dieu, qui parmi les nations t’es choisi pour fiancée l’Église vierge et pure, bénis ces fiançailles et garde tes serviteurs que voici dans l’unité, la concorde et la paix.

Car à toi revient toute gloire, tout honneur et toute adoration, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

Chœur : Amen.

Le Prêtre prend les anneaux. Avec l’anneau d’or il trace un triple signe de croix sur la tête du fiancé, disant chaque fois :

Le serviteur de Dieu N. prend pour fiancée la servante de Dieu N., au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

Il donne l’anneau au fiancé, le lui mettant au doigt de la main droite, sans l’enfoncer. Puis, avec l’anneau d’argent, il trace un triple signe de croix sur la tête de la fiancée, disant chaque fois :

La servante de Dieu N. prend pour fiancé le serviteur de Dieu N., au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

Il donne l’anneau d’argent à la fiancée, le lui mettant au doigt de la main droite, sans l’enfoncer. Puis un ami des fiancés ou paranymphe échange les anneaux.

Diacre : Prions le Seigneur.

Chœur : Kyrie eleison.

Prêtre :

Seigneur notre Dieu, qui as accompagné en Mésopotamie le serviteur du patriarche Abraham envoyé à la recherche d’une épouse pour son maître Isaac et la lui fis reconnaître en Rébecca puisant de l’eau, bénis toi-même les fiançailles de tes serviteurs N. et N., et confirme la parole qu’ils se sont donnée ; affermis-les dans l’union sainte dont tu es l’auteur. C’est toi, en effet, qui au commencement créas l’homme et la femme et fis en sorte que la femme convînt à l’homme, pour l’aider et perpétuer le genre humain. Toi-même, Seigneur notre Dieu, qui t’es montré fidèle envers ton héritage et qui as tenu promesse envers tes serviteurs nos Pères, tes élus de génération en génération, penche ton regard sur ton serviteur N. et ta servante N., et confirme leurs fiançailles dans la foi, la concorde, l’amour et la fidélité. Car c’est toi, Seigneur, qui as enseigné à donner un gage et à s’y tenir sans jamais déroger. C’est par l’anneau que fut donné le pouvoir à Joseph en Égypte ; par l’anneau que fut glorifié Daniel au pays de Babylone ; par l’anneau que notre Père céleste montra sa compassion envers son fils prodigue : " Mettez, disait-il, un anneau à sa main droite et, immolant le veau gras festoyons joyeusement ! " Ta droite, Seigneur, fit passer la mer Rouge à Moïse. Par ta parole et ta fidélité les cieux sont affermis et la terre repose sur ses bases. Ainsi la droite de tes serviteurs sera bénie par ton Verbe puissant et ton bras élevé. Toi-même, Seigneur, bénis à présent cette remise des anneaux par ta céleste bénédiction. Et qu’un ange du Seigneur les précède en chemin tous les jours de leur vie.

Car c’est toi qui bénis et sanctifies toutes choses, et nous te rendons gloire, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

Chœur : Amen.

Le Diacre dit la litanie ; à chaque demande le Chœur répond par un triple Kyrie eleison.

Aie pitié de nous, ô Dieu, en ta grande miséricorde, nous t’en prions, écoute et prends pitié.
Nous te prions encore pour tous les chrétiens fidèles et orthodoxes.
Nous te prions encore pour tes serviteurs N. et N., qui l’un à l’autre sont fiancés maintenant.

Prêtre :

Car tu es un Dieu de miséricorde, plein d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

Chœur : Amen.

Si l’office du couronnement ne doit pas suivre immédiatement, le Prêtre conclut par la formule habituelle du Congé :

Que (celui qui est ressuscité des morts) le Christ notre vrai Dieu, par l’intercession de sa Mère toute pure et immaculée, des saints et justes aïeux du Seigneur, Joachim et Anne, et de tous les saints, ait pitié de nous et nous sauve, lui qui est bon et ami les hommes.


OFFICE DU COURONNEMENT

Croix et couronnes de mariage

 

 

 

Ceux qui désirent être couronnés s’avancent dans la nef avec leur cierge allumé.  Le Prêtre les précède avec l’encens et chante le Psaume 127. À chaque verset, le Chœur répète ce refrain : Gloire à toi, notre Dieu, gloire à toi.

PSAUME 127

Heureux ceux qui craignent le Seigneur, * ceux qui marchent dans ses voies !
De ton labeur tu mangeras le produit, * à toi bonheur et prospérité !
Ton épouse, comme vigne chargée de fruits, * dans l’enclos de ta demeure.
Tes fils, comme plants d’olivier, * à l’entour de la table.
Voilà de quels biens sera béni * l’homme qui possède la crainte du Seigneur.
Que le Seigneur te bénisse depuis Sion : *
tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie.
Et tu verras aussi les fils de tes fils. * Paix sur Israël !

Diacre : Bénis, Père.

Prêtre : Béni soit le règne du Père et du Fils et du Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

Chœur : Amen.

Le Diacre dit la grande litanie de paix. À chaque demande, le Chœur répond : Kyrie eleison.

En paix prions le Seigneur.
Pour la paix qui vient d’en haut et pour le salut de nos âmes, prions le Seigneur.
Pour la paix du monde entier, la prospérité des saintes Églises de Dieu et pour l’union de tous, prions le Seigneur.
Pour ce saint temple, et pour ceux qui y pénètrent avec foi, respect et crainte de Dieu, prions le Seigneur.
Pour notre archevêque (ou évêque) N., pour l’ordre vénérable des prêtres, pour les diacres qui servent dans le Christ, pour tout le clergé et le peuple, prions le Seigneur.
Pour tous les chrétiens fidèles et orthodoxes, pour notre patrie et pour ceux qui la gouvernent, prions le Seigneur.
Pour les serviteurs de Dieu N. et N, qui maintenant s’unissent l’un à l’autre pour la vie commune dans le mariage, prions le Seigneur.
Pour que leur mariage soit béni comme celui de Cana en Gaulée, prions le Seigneur.
Pour que leur soient accordées la tempérance et une heureuse postérité, prions le Seigneur.
Pour qu’il se réjouissent à la vue de leurs fils et de leurs filles, prions le Seigneur.
Pour que leur soit donnée la joie de la fécondité ainsi qu’une conduite irréprochable, prions le Seigneur.
Pour que leur soit accordé, ainsi qu’à nous, tout ce qu’on peut demander en vue du salut, prions le Seigneur.
Pour être délivrés de tout mal, de tout danger, de toute inquiétude, prions le Seigneur.
Protège-nous, sauve-nous, aie pitié de nous et garde-nous, ô Dieu, par ta grâce.
Invoquant notre Dame, la très-sainte, très-pure, toute bénie et glorieuse Mère de Dieu et toujours-vierge Marie ainsi que de tous les saints, confions-nous nous-mêmes, les uns les autres et toute notre vie au Christ notre Dieu.

Chœur : À toi, Seigneur.

Prêtre :

Car à toi revient toute gloire, tout honneur et toute adoration, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

Chœur : Amen.

Diacre : Prions le Seigneur.

Chœur : Kyrie eleison.

Prêtre (à haute voix) :

(Prière 1)  Dieu très-pur, auteur de toute la création, qui dans ton amour pour les hommes as transformé en une femme la côte d’Adam, notre premier père, et qui les as bénis en disant : " Croissez et multipliez, emplissez la terre et soumettez-la " ; toi qui as fait de tous deux un seul corps par le fait de leur union, ajoutant : " C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, pour s’attacher à sa femme, et tous deux ne formeront plus qu’une seule chair ", et : " Que l’homme ne sépare pas ceux que Dieu a unis " ; toi qui as béni ton serviteur Abraham en ouvrant le sein de Sarah et fis de lui le père d’une multitude de nations ; toi qui as donné Isaac à Rébecca et béni son enfantement ; toi qui as uni Jacob à Rachel et de lui fis sortir les douze patriarches ; toi qui as marié Joseph et Asneth et leur donnas pour fils Éphraïm et Manassé ; toi qui as exaucé Zacharie et Élisabeth et fis de leur enfant ton Précurseur ; toi qui de la racine de Jessé fis croître selon la chair la fleur d’éternelle virginité et, prenant chair de son sein, fus enfanté pour le salut du genre humain ; toi qui, par ineffable largesse et immense bonté, fus présent aux noces de Cana en Galilée et bénis ce mariage pour bien montrer que l’union légitime et l’enfantement qui en résulte sont en accord avec ta volonté même, Seigneur très-saint, reçois notre prière et notre supplication, puisque invisiblement tu es ici présent comme tu le fus à Cana ; bénis ce mariage et accorde à tes serviteurs N. et N. une vie paisible et des jours nombreux, la tempérance et l’amour mutuel dans le lien de la paix, une postérité qui vive longuement, la tendresse pour les enfants, une couronne de gloire qui ne se puisse flétrir. Permets-leur de voir les enfants de leurs enfants, protège leur union de toute mauvaise influence, fais descendre sur eux la rosée du ciel et donne-leur l’abondance de la terre ; remplis leur demeure de froment, de vin et d’huile et de toutes sortes de biens, pour qu’ils en fassent profiter ceux qui sont dans le besoin. Et donne également à ceux qui sont ici avec eux tout ce qu’on peut demander en vue du salut.

Car tu es un Dieu de miséricorde et de tendresse, plein d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, ainsi qu’à ton Père éternel et à ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

Chœur : Amen.

Diacre : Prions le Seigneur.

Chœur : Kyrie eleison.

Prêtre :

(Prière 2) Tu es béni, Seigneur notre Dieu, consécrateur des pures noces spirituelles, législateur des noces matérielles, gardien de l’intégrité corporelle et sage dispensateur de la vie ; toi, le Maître qui façonnas le premier homme, l’établis comme roi de la création et déclaras : " Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; faisons-lui une aide qui lui soit assortie " ; et, prenant une de ses côtes, tu façonnas la femme, et Adam s’écria, lorsqu’il la vit : " Voilà maintenant l’os de mes os et la chair de ma chair ! Elle s’appellera Femme, puisqu’elle fut tirée de son mari ! C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, pour s’attacher à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’une seule chair " ; toi qui as déclaré : " Que l’homme ne sépare pas ceux que Dieu a unis ", toi-même, à présent, Seigneur notre Maître et notre Dieu, fais descendre du haut du ciel ta grâce sur tes serviteurs N. et N. ; donne à cette jeune fille d’être soumise en toutes choses à son mari et à ton serviteur que voici d’être le chef de sa femme, pour qu’ils vivent selon ta volonté. Bénis-les, Seigneur notre Dieu, comme tu as béni Abraham et Sarah ; bénis-les, Seigneur notre Dieu, comme tu as béni Isaac et Rébecca ; bénis-les, Seigneur notre Dieu, comme tu as béni Jacob et tous les patriarches ; bénis-les, Seigneur notre Dieu, comme tu as béni Joseph et Asneth ; bénis-les, Seigneur notre Dieu, comme tu as béni Moïse et Séphora ; bénis-les, Seigneur notre Dieu, comme tu as béni Joachim et Anne ; bénis-les, Seigneur notre Dieu, comme tu as béni Zacharie et Élisabeth. Préserve-les, Seigneur notre Dieu, comme tu as préservé Noé dans l’arche ; préserve-les, Seigneur notre Dieu, comme tu as préservé Jonas dans les entrailles du poisson ; préserve-les, Seigneur notre Dieu, comme tu as préservé du feu les trois saints Jeunes Gens, en faisant descendre sur eux la rosée du ciel. Que vienne en leur cœur cette joie qu’éprouva la bienheureuse Hélène, lorsqu’elle découvrit la précieuse Croix ! Souviens-toi d’eux, Seigneur notre Dieu, comme tu t’es souvenu d’Énoch, de Sem et d’Élie (4) ; souviens-toi d’eux, Seigneur notre Dieu, comme tu t’es souvenu de tes saints les Quarante Martyrs, leur envoyant du ciel la couronne (5) ; souviens-toi aussi, Seigneur, des parents qui les ont élevés, car la prière des parents assure à la maison de solides fondations. Souviens-toi, Seigneur, de tes serviteurs les paranymphes qui sont venus prendre part à cette joie ; souviens-toi aussi, Seigneur notre Dieu, de ton serviteur N. et de ta servante N., et bénis-les. Accorde-leur la fécondité, une belle progéniture, un parfait accord de leurs âmes et de leurs corps ; exalte-les comme des cèdres du Liban, comme une vigne aux beaux sarments ; donne-leur d’abondantes récoltes, afin qu’ayant toujours le nécessaire, ils puissent utiliser le superflu pour toute œuvre bonne et qui te plaise ; qu’ils voient les fils de leurs fils comme plants d’olivier à l’entour de leur table ; et que, trouvant grâce à tes yeux, ils brillent comme des astres dans le ciel, en toi notre Seigneur, qui partages la gloire, la majesté, l’honneur et l’adoration avec ton Père éternel et ton vivifiant Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

(4) Énoch et Élie furent ravis en Dieu par l’assomption corporelle. Sem, le premier fils de Noé, aurait, selon une légende, connu le même sort.

(5) Les quarante martyrs de Sébaste (en Arménie). La couronne du mariage est, comme celle des martyrs, un symbole du " témoignage " et un signe de victoire sur les passions.

Chœur : Amen.

Diacre : Prions le Seigneur.

Chœur : Kyrie eleison.

Prêtre :

(Prière 3) Dieu saint qui de la glaise formas le premier homme et de son flanc tiras aussi la femme et la joignis à lui comme une aide qui lui fût assortie, car il avait plu à ta majesté que l’homme ne fût point seul sur la terre ; toi-même, à présent, Seigneur, étends depuis ta sainte demeure ta main pour unir ton serviteur N. et ta servante N., puisque c’est par toi que sont unis l’homme et la femme. Veuille les assembler dans la concorde, les couronner dans l’amour, les réunir en une seule chair ; accorde-leur la fécondité ; une belle progéniture, une conduite irréprochable.

Car à ta majesté appartiennent le règne, la puissance et la gloire, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

Chœur : Amen.

Prenant alors les couronnes, le Prêtre couronne d’abord le marié en disant :

Le serviteur de Dieu N. reçoit pour couronne la servante de Dieu N., au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit.

Puis il couronne la mariée en disant :

La servante de Dieu N. reçoit pour couronne le serviteur de Dieu N., au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit.

Et il les bénit trois fois, disant (chantant ou faisant chanter) chaque fois :

Seigneur notre Dieu, * de gloire et d’honneur * couronne-les tous deux.

Diacre : Soyons attentifs !

Lecteur : Prokimenon, t. 8 : Tu as mis sur leur tête * une couronne aux fins joyaux.

Verset : Ils te demandent la vie, et tu la leur donnes.

Diacre : Sagesse !

Lecteur : Lecture de l’épître du saint apôtre Paul aux Éphésiens (5, 20-33)

Diacre : Soyons attentifs !

Lecteur :

Frères, en tout temps et pour toutes choses, rendez grâces à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus Christ. Soyez soumis les uns aux autres, dans la crainte de Dieu. Que les femmes soient soumises à leurs maris, comme au Seigneur, car le mari est chef de la femme, comme le Christ est chef de l’Église, ce corps dont il est le sauveur. Et, comme l’Église est soumise au Christ, les femmes le soient aussi en tout à leurs maris ! Que les maris aiment leurs femmes, comme le Christ a aimé l’Église : il s’est livré pour elle, afin de la sanctifier. Lui faisant prendre un bain, il l’a purifiée par l’eau et la parole, afin de se la présenter à lui-même toute resplendissante, sans tache ni ride ni rien de tel, mais sainte et immaculée. De même les maris doivent aimer leurs femmes, comme leurs propres corps. Aimer sa femme, n’est-ce pas s’aimer soi-même ? Or nul n’a jamais haï sa propre chair : on la nourrit au contraire, on en prend soin. Et c’est ainsi que fait le Christ pour son Église, car nous sommes les membres de son corps, formés de sa chair et de ses os. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, pour s’attacher à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’une seule chair. Ce mystère est de grande portée, je veux dire qu’il s’applique au Christ et à l’Église. Bref, que chacun de vous aime sa femme comme soi-même et que la femme respecte son mari.

Prêtre : Paix à toi qui a lu.

Diacre : Sagesse !

Chœur : Alléluia, alléluia, alléluia.

Lecteur : Seigneur, tu nous protèges et tu nous gardes, dès maintenant et pour les siècles

Chœur : Alléluia, alléluia, alléluia.

Diacre : Sagesse ! debout ! écoutons le saint Évangile.

Prêtre : Paix à tous.

Chœur : Et à ton esprit.

Prêtre : Lecture de l’Évangile selon saint Jean (2, 1-11).

Chœur : Gloire à toi, Seigneur, gloire à toi.

Diacre : Soyons attentifs.

Prêtre :

En ce temps-là, il y eut des noces à Cana de Galilée ; et la mère de Jésus y était. Jésus aussi fut invité aux noces avec ses disciples. Et, lorsque le vin fut épuisé, la mère de Jésus lui dit : Ils n’ont plus de vin ! Jésus lui répondit : Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue ! Sa mère dit aux serviteurs : Tout ce qu’il vous dira, faites-le ! Il y avait là six jarres de pierre destinées aux ablutions rituelles des Juifs : elles contenaient chacune deux ou trois mesures. Jésus dit aux serviteurs : Remplissez les jarres avec de l’eau ! Et ils les remplirent jusqu’au bord. Ensuite il leur dit : Puisez maintenant et portez-en au maître du repas ! Ils lui en portèrent ; et, lorsque le maître du repas eut goûté l’eau changée en vin, ne sachant d’où il venait — tandis que les serviteurs le savaient bien, ayant eux-mêmes puisé l’eau — il appela le marié et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin et, quand les gens sont gais, le moins bon ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent ! Tel fut, à Cana de Galilée, le premier des miracles que fit Jésus. Il rendit manifeste sa gloire, et ses disciples crurent en lui.

Chœur : Gloire à toi, Seigneur, gloire à toi.

Puis le Diacre dit la litanie du triple Kyrie eleison.

Disons tous, de toute notre âme et de tout notre esprit, disons.
Seigneur tout-puissant, Dieu de nos Pères, nous t’en prions, écoute et prends pitié.
Aie pitié de nous, ô Dieu, en ta grande miséricorde, nous t’en prions, écoute et prends pitié.
Nous te prions encore pour qu’obtiennent merci, longue et paisible vie, santé de l’âme et du corps tes serviteurs N. et N., qui sont unis à présent pour la vie commune du mariage.

Le Diacre mentionne encore ceux dont il désire faire mémoire. Puis le Prêtre dit à haute voix :

Car tu es un Dieu de miséricorde, plein d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

Chœur : Amen.

Diacre : Prions le Seigneur.

Chœur : Kyrie eleison.

Prêtre :

Seigneur notre Dieu, qui dans ton œuvre de salut as voulu nous montrer la dignité du mariage par ta présence à Cana de Galilée, garde aussi à présent dans la concorde et la paix tes serviteurs N. et N., qu’il t’a plu d’unir l’un à l’autre ; accorde-leur la dignité dans le mariage et la pureté de leur union ; fais que leur vie commune demeure immaculée et que, dans la pureté de leur cœur et l’observance de tes commandements, ils atteignent la vieillesse dans l’opulence.

Car tu es notre Dieu, un Dieu qui a pitié et qui sauve, et nous te rendons gloire, ainsi qu’à ton Père éternel et à ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

Chœur : Amen.

Le Diacre dit la litanie de demandes :

Protège-nous, sauve-nous, aie pitié de nous et garde-nous, ô Dieu, par ta grâce.

Chœur : Kyrie eleison.

Demandons au Seigneur que tout entier ce jour (ou ce soir) soit saint, parfait, paisible et sans péché.

Chœur : Accorde, Seigneur (et ainsi aux demandes suivantes).

Demandons au Seigneur un ange de paix, guide fidèle et gardien de nos âmes et de nos corps.
Demandons au Seigneur le pardon et la rémission de nos péchés et de nos fautes.
Demandons au Seigneur ce qui est bon et utile à nos âmes et la paix pour le monde.
Demandons au Seigneur de passer le reste de nos jours dans la paix et la conversion.
Demandons au Seigneur une fin chrétienne de notre vie, paisible, sans douleur et sans reproche, et notre justification devant le redoutable tribunal du Christ.
Invoquant notre Dame, la très-sainte, très-pure, toute bénie et glorieuse Mère de Dieu et toujours-vierge Marie ainsi que de tous les saints, confions-nous nous-mêmes, les uns les autres et toute notre vie au Christ notre Dieu.

Chœur : À toi, Seigneur.

Prêtre (à haute voix) :

Et rends-nous dignes, Maître, d'oser, en toute confiance sans crainte d’être blâmés, t’invoquer comme Père, toi qui es le Dieu du ciel, et te dire :

Chœur ou Assemblée :

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne arrive, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain substantiel, remets-nous nos dettes, comme nous remettons à nos débiteurs ; et ne nous soumets pas à l’épreuve, mais délivre-nous du Malin.

Prêtre : Car à toi appartiennent le règne, la puissance et la gloire, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

Chœur : Amen.

Prêtre : Paix à tous.

Chœur : Et à ton esprit.

Diacre : Inclinons la tête devant le Seigneur.

Chœur : Devant toi, Seigneur.

Le Prêtre, bénissant la coupe, dit cette prière :

Dieu dont la puissance a créé toutes choses, toi qui as établi l’univers et forgé la précieuse couronne de ton entière création, bénis d’une spirituelle bénédiction cette coupe commune offerte à ceux que tu as unis pour la vie commune du mariage.

Car à ton nom convient la bénédiction, comme à ton règne la gloire, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

Chœur : Amen.

Prenant en main la coupe, le Prêtre en donne à boire, par trois fois, d’abord au marié, puis à la mariée (6). Ensuite le Prêtre les prend tous deux par la main et leur fait faire trois fois le tour de la table (7). Le paranymphe les suit ; si c’est nécessaire, il tient les couronnes au-dessus de leur tête.

(6) Dans certaines églises, la coupe est brisée sur le pavement aussitôt après usage, pour signifier l’indissolubilité du mariage et la fidélité que se doivent les époux : aucun autre ne boira dans cette coupe !

(7) Les époux tiennent leur main droite l’une dans l’autre ; le Prêtre, tenant de la main gauche le bas de son étole, leur en couvre les mains, tandis qu’il tient la croix dans la main droite. Si la mariée porte une traîne, l’enfant préposé à cet office doit la suivre dans le triple tour.

Le clergé ou le chœur chante les tropaires suivants :

(t.5) Isaïe, danse d’allégresse, * car la Vierge a mis au monde un fils, * de son sein est né l’Emmanuel, * parmi nous Dieu se fait homme, * il a pour nom Soleil levant, * et nous qui le glorifions, * Vierge, nous te disons bienheureuse.

(t.7) Saints martyrs qui avez combattu noblement * et dans le ciel avez été couronnés, * intercédez auprès du Seigneur, * pour qu’il sauve nos âmes.

Gloire à toi, ô Christ notre Dieu, * fierté des Apôtres * et allégresse des martyrs * qui ont proclamé la consubstantielle Trinité.

Puis le Prêtre enlève les couronnes. (Quand les festivités du mariage duraient une semaine, les nouveaux mariés, qui avaient dû observer la chasteté pendant sept jours, déposaient leur couronne seulement le huitième jour.)

Enlevant la couronne du marié, le Prêtre dit :

Époux, sois magnifié comme Abraham, béni comme Isaac, riche de fils comme Jacob ; avance sur les chemins de la paix, accomplis en toute justice les préceptes divins.

Enlevant la couronne de la mariée, il dit :

Et toi, Épouse, sois magnifiée comme Sarah, comblée de joie comme Rébecca, féconde comme Rachel ; trouve ta joie dans celui qui est ton mari et garde les préceptes de la loi, afin de plaire au Seigneur ton Dieu.

Diacre : Prions le Seigneur.

Chœur : Kyrie eleison.

Prêtre :

Seigneur notre Dieu, qui fus présent à Cana de Galilée et bénis le mariage qu’on y célébrait, bénis aussi tes serviteurs qui, selon ta providence, se sont unis pour la vie commune du mariage ; bénis leurs démarches et leurs entreprises, fais croître leur bonheur tout au long de leur vie, reçois leurs couronnes dans ton royaume, les conservant à l’abri de tout ce qui pourrait ternir leur éclat, dans les siècles des siècles.

Chœur : Amen.

Prêtre : Paix à tous.

Chœur : Et à ton esprit.

Diacre : Inclinons la tête devant le Seigneur.

Chœur : Devant toi, Seigneur.

Prêtre :

Que le Père, le Fils et le Saint Esprit, très-sainte, consubstantielle et vivifiante Trinité, unique divinité, unique royauté, vous bénisse et vous accorde longue vie et fécondité, succès dans la vie et progrès dans la foi, vous comblant de tous les biens de la terre et vous donnant accès à la jouissance des biens promis ; par l’intercession de la sainte Mère de Dieu et de tous les saints.

Chœur : Amen.

Le Prêtre conduit les nouveaux mariés vers les icônes du Christ et de la Mère de Dieu ; après les avoir vénérées, ils s’embrassent l’un l’autre et reçoivent les félicitations de l’assemblée. Puis le Prêtre conclut :

Gloire à toi, Christ Dieu, notre espérance, gloire à toi.

Chœur : Gloire au Père... Maintenant... Kyrie eleison (3 fois). Père, bénis.

Prêtre :

Que celui dont la présence aux noces de Cana nous a montré la dignité du mariage, le Christ notre vrai Dieu, par les prières de sa Mère toute pure et immaculée, des saints, glorieux et illustres Apôtres, des saints empereurs couronnés-par-Dieu et semblables-aux-Apôtres Constantin et Hélène, du saint et grand martyr Procope et de tous les saints, ait pitié de nous et nous sauve, lui qui est bon et ami les hommes.

Chœur : Amen.


OFFICE DE SECONDES NOCES

Prêtre : Béni soit notre Dieu.

L’on récite les prières initiales : Saint Dieu, Très-sainte Trinité, Notre Père. Puis on dit ou chante le tropaire du jour.

Le Diacre dit la grande litanie de paix. À chaque demande, le Chœur répond : Kyrie eleison.

En paix prions le Seigneur.
Pour la paix qui vient d’en haut et pour le salut de nos âmes, prions le Seigneur.
Pour la paix du monde entier, la prospérité des saintes Églises de Dieu et pour l’union de tous, prions le Seigneur.
Pour ce saint temple, et pour ceux qui y pénètrent avec foi, respect et crainte de Dieu, prions le Seigneur.
Pour les serviteurs de Dieu N. et N. et pour que Dieu protège leur vie commune, prions le Seigneur.
Pour qu’ils vivent en bonne harmonie, prions le Seigneur.
Protège-nous, sauve-nous, aie pitié de nous et garde-nous, ô Dieu, par ta grâce.
Invoquant notre Dame, la très-sainte, très-pure, toute bénie et glorieuse Mère de Dieu et toujours-vierge Marie ainsi que de tous les saints, confions-nous nous-mêmes, les uns les autres et toute notre vie au Christ notre Dieu.

Chœur : À toi, Seigneur.

Prêtre : Car à toi revient toute gloire, tout honneur et toute adoration, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

Chœur : Amen.

Prêtre (à haute voix) :

Dieu éternel, qui rassembles dans l’unité ce qui est séparé et rends indestructible le lien du contrat, toi qui as béni Isaac et Rébecca et fis d’eux les héritiers de ta promesse, toi-même bénis également tes serviteurs que voici et dirige-les en toute œuvre de bien.

Car tu es un Dieu de miséricorde, plein d’amour pour les hommes, et nous te rendons gloire, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

Chœur : Amen.

Prêtre : Paix à tous.

Chœur : Et à ton esprit.

Diacre : Inclinons la tête devant le Seigneur.

Chœur : Devant toi, Seigneur.

Prêtre :

Seigneur notre Dieu, qui parmi les nations t’es choisi pour fiancée 1’Eglise vierge et pure, bénis ces fiançailles et garde tes serviteurs que voici dans l’unité, la concorde et la paix.

Car à toi revient toute gloire, tout honneur et toute adoration, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

Chœur : Amen.

Le Prêtre prend les anneaux. Avec l’anneau d’or il trace un triple signe de croix sur la tête du fiancé, disant chaque fois :

Le serviteur de Dieu N. prend pour fiancée la servante de Dieu N., au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

Il donne l’anneau au fiancé, le lui mettant au doigt de la main droite, sans l’enfoncer. Puis, avec l’anneau d’argent, il trace un triple signe de croix sur la tête de la fiancée. disant chaque fois :

La servante de Dieu N. prend pour fiancé le serviteur de Dieu N., au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

Il donne l’anneau d’argent à la fiancée, le lui mettant au doigt de la main droite, sans l’enfoncer. Puis un ami des fiancés ou paranymphe échange les anneaux.

Diacre : Prions le Seigneur.

Chœur : Kyrie eleison.

Prêtre :

Maître et Seigneur notre Dieu, qui fais grâce à chacun et prends soin de nous tous, toi qui connais les secrets des humains et as connaissance de tout, fais-nous grâce pour nos péchés et pardonne les iniquités de tes serviteurs, les appelant à la conversion, leur accordant le pardon de leurs fautes, l’expiation de leurs péchés, la rémission de leurs iniquités volontaires et involontaires ; toi qui sais la faiblesse de la nature humaine, toi le créateur qui nous as façonnés, toi qui as pardonné à Raab la courtisane et agréé la conversion du Publicain, ne te souviens pas de nos péchés commis par ignorance depuis notre jeunesse ; car si tu tiens compte de nos fautes, Seigneur, Seigneur, qui donc subsistera ? Car toi seul, tu es juste, saint et sans péché, plein de tendresse et de miséricorde, compatissant aux malheurs des humains. Seigneur, toi qui as fait de tes serviteurs N. et N. les familiers de ta maison, unis-les d’un mutuel amour, accorde-leur comme au Publicain la conversion, comme à la Courtisane les pleurs, comme au bon Larron la confession de ton nom, afin que d’un cœur pénitent et en observant tes préceptes dans la concorde et la paix, ils soient dignes, eux aussi, de ton céleste royaume.

Car c’est toi qui diriges toutes choses pour notre salut, et nous te rendons gloire, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

Chœur : Amen.

Prêtre : Paix à tous.

Chœur : Et à ton esprit.

Diacre : Inclinez la tête devant le Seigneur.

Chœur : Devant toi, Seigneur.

Prêtre :

Seigneur Jésus Christ, Verbe de Dieu qui, élevé sur la précieuse et vivifiante Croix, as déchiré la cédule de notre condamnation et nous as délivrés de la tyrannie du diable, veuille disculper tes serviteurs ; car, n’ayant pas la force de supporter la chaleur et le poids du jour ainsi que les ardeurs de la chair, ils viennent s’unir en secondes noces, suivant en cela les dispositions que tu nous as fait connaître par ton instrument de choix, l’apôtre Paul, disant à cause de notre faiblesse : "  Mieux vaut se marier dans le Seigneur que de brûler.  " Toi-même, dans ta bonté et ton amour pour les hommes, prends pitié et pardonne, fais-nous grâce, remets, efface nos péchés, puisque c’est toi qui as pris sur tes épaules nos maladies ; car nul n’est sans péché, même si sa vie ne dure qu’un jour, personne n’est immaculé, sinon toi seul qui as pris notre chair à l’exception du péché et qui nous as mis pour l’éternité à l’abri des passions.

Car tu es notre Dieu, le Dieu de qui revient vers lui, et nous te rendons gloire, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

Diacre : Prions le Seigneur.

Chœur : Kyrie eleison.

Prêtre :

Dieu saint, qui de la glaise formas le premier homme et de son flanc tiras aussi la femme et la joignis à lui comme une aide qui lui fût assortie, car il avait plu à ta majesté que l’homme ne fût point seul sur la terre ; toi-même, à présent, Seigneur, étends depuis ta sainte demeure ta main pour unir ton serviteur N. et ta servante N., puisque c’est par toi que sont unis l’homme et la femme. Veuille les assembler dans la concorde, les couronner dans l’amour, les réunir en une seule chair ; accorde-leur la fécondité, une belle progéniture, une conduite irréprochable.

Car à ta majesté appartiennent le règne, la puissance et la gloire, Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.

Chœur : Amen.

Prenant alors les couronnes, le Prêtre couronne d’abord le marié en disant :

Le serviteur de Dieu N. reçoit pour couronne la servante de Dieu N., au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit.

Puis il couronne la mariée en disant :

La servante de Dieu N. reçoit pour couronne le serviteur de Dieu N., au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit.

Et il les bénit trois fois, disant (chantant ou faisant chanter) chaque fois :

Seigneur notre Dieu, * de gloire et d’honneur * couronne-les tous deux.

À partir de là tous le reste se fait comme dans l’Office du couronnement (Prokimenon, Épître, Évangile etc.).

Source : Denis Guillaume, trad.,
Grand euchologe et arkhiératikon,
Diaconie apostolique, Parme, 1992.


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Introduction aux Pages du Mariage et
de la Vie Chrétienne dans le Monde

 



Dernière modification: 
Samedi 30 juillet 2022