Pages Élisabeth Behr-Sigel

La prière d'intercession

par Élisabeth Behr-Sigel

Conférence prononcée à la rencontre internationale de Bâle
les 26-28 octobre 1990 de la Fédération internationale
de Fédération internationale de l’Action des chrétiens
pour l’abolition de la torture (FIACAT)

Le thème proposé à notre méditation est la prière d’intercession. La prière que nous adressons au Seigneur non seulement pour nous-mêmes, mais pour autrui, proche ou lointain. Nous prions ainsi pour tel homme, pour telle femme, un groupe, un peuple. Nous prions plus particulièrement pour l’association qu’est l’ACAT. Nous prions pour les prisonniers, les torturés. Nous prions pour les victimes et leurs bourreaux.

Quel est le sens authentiquement chrétien de cette prière? Une prière qui jaillit parfois aussi du cœur de l’incroyant comme un cri dans la nuit. Dans un passage autobiographique de son dernier livre, Anachroniques, l’écrivain orthodoxe Olivier Clément se souvient d’une telle prière de l’incroyant, prière jetée dans le vide par l’adolescent qu’il fut. Il a grandi dans un milieu totalement athée. Olivier Clément écrit dans ce livre :

" Une fois, pourtant, dans un moment d’angoisse extrême, quelqu’un de très proche, que j’aimais, vivait une situation tragique. J’avais surpris ses larmes et ne pouvait le consoler. Une fois encore, spontanément, j’ai prié. Mais à qui m’adresser? " (p. 12-13).

La prière d’intercession peut aussi apparaître comme un mouvement humain spontané. Aux chrétiens, on a appris à qui adresser leur prière. Nous voyons en elle l’expression de la foi évangélique, de la foi au Père de Jésus Christ et de la foi en Jésus le Sauveur.

Certains nous objecteront cependant : dans son audace, la prière d’intercession ne prétend-elle pas intervenir et dans le dessein de Dieu, et dans la relation mystérieuse entre Dieu et une personne humaine? Plutôt que de la foi, la prière d’intercession n’est-elle pas le fruit d’une crédulité? Une crédulité où se mêlent angoisse, sentiment de notre impuissance, vestiges d’une mentalité archaïque, magique, à la fois infantile et présomptueuse ?

À nous, chrétiens, cette question est posée de l’extérieur par des incroyants. Mais ne sourd-elle pas aussi parfois de notre propre fond, du fond même de notre foi? Avec le centurion de l’Évangile, nous nous écrions : " Seigneur, je crois. Viens au secours de notre incroyance " (cf. Mc 9, 24). Et aussi : " Seigneur, éclaire notre foi. "

INTERCÉDER, C’EST ENTRER
DANS LE COMBAT DU CHRIST

En réfléchissant au thème qui nous réunit, je me suis souvenue de l’aveu de l’écrivain catholique Henri Guillemin. Dans son livre L’Affaire Jésus, – un témoignage de foi d’un grand intellectuel –, Henri Guillemin reconnaît que la prière de requête et en particulier la prière d’intercession, lui font problème. Confronté à cette question, il se sent " hésitant et divisé ". Pour Henri Guillemin, demander à Dieu telle chose qui ne dépend pas de nous, tel bienfait du sort, telle guérison par exemple à laquelle nous attachons un immense prix – je pense à la libération de tel ou tel prisonnier, ajouterait le membre de l’ACAT. À propos de ce type de prière, Henri Guillemin reste indécis, hésitant, divisé. Et parfois, il se dit tout à fait opposé à cette démarche spirituelle. Dieu ne sait-il pas ce qui est le meilleur? " Gare aux superstitions et aux prestiges de la mythologie ! " écrit Guillemin. Il pose côte à côte, il oppose deux expériences vécues par des millions d’hommes et de femmes :

– D’abord, il pense à sa propre expérience, celle de son enfant mourant. Son enfant guérit subitement dans des circonstances qui imposent le rapprochement avec l’intercession d’un prêtre ami.

– À l’opposé, il pense à l’expérience de Lamartine dont l’unique enfant, Julia, meurt dans ses bras, alors que Lamartine vient de prier pour elle comme il n’a jamais encore prié, s’agrippant à la promesse de Jésus : " Tout ce que vous demanderez dans la prière avec foi, vous le recevrez... " (Mt 21, 22). Et alors Henri Guillemin conclut : " Combien de, par le monde ont demandé la même chose que Lamartine et n’ont pas été exaucés? " S’élève dans le cœur et dans celui précisément du croyant, des questions blasphématoires : " Dieu se réserve-t-il donc de choisir les bénéficiaires de ses faveurs? Ainsi, l’inégalité est la loi. Maître absolu de nos destins, il a bien le droit, n’est-ce pas, d’agir selon ses caprices? "

Le résultat de ce genre d’expérience pour beaucoup, comme pour Lamartine, est souvent la rupture avec l’Église, avec la foi. Comme si la preuve était ainsi faite que tout ce qu’ils ont cru jusqu’alors n’était que rêverie et sottise.

Ainsi la question se pose : L’Église ne ferait-elle pas mieux de déconseiller – comme, du reste, semble le faire l’islam – la prière de requête, et en particulier, la prière d’intercession? Ces types de prière ne butent-elles pas sur le mystère du mal? Nous ne pouvons éluder cette interrogation.

Au cri de Job – nous le savons – il n’y a pas de réponse rationnelle. Job renvoie les amis raisonneurs qui voudraient lui fermer la bouche et son cri s’élève vers Dieu. Face à la douleur et au péché du monde, notre prière peut-elle seulement prolonger et répercuter ce cri ? Pourtant le Christ est venu. Dieu s’est fait homme. Il est descendu jusqu’au fond de notre enfer. La lumière luit dans les ténèbres. Sur la bouche de Job, Dieu pose ses mains percées par les clous de la Croix. Nos difficultés à propos de la prière d’intercession ne proviennent-elles pas d’une représentation trop humaine – menschlich, allzu menschlich, comme dit Nietzsche – du Dieu auquel s’adresse notre prière? Intercéder – croyons-nous –, c’est plaider la cause de quelqu’un devant un Dieu lointain, impassible. Mais, comme l’écrit un spirituel orthodoxe contemporain, le " Moine de l’Église d’Orient ", intercéder n’est-ce pas plutôt laisser le Christ, par l’Esprit Saint, prier en nous ? Adhérer, communier à son intercession qui est un aspect du combat livré par lui, pour ceux qu’il aime contre les forces du mal. Intercéder, c’est entrer dans le combat du Christ. C’est combattre à ses côtés contre les puissances des ténèbres – contre les forces de mort. C’est participer à l’agonie victorieuse de celui qui, comme le proclame l’hymne pascale, " par la mort a vaincu la mort ".

" Christ est en agonie jusqu’à la fin du monde. Il ne faut pas dormir pendant ce temps-là ", écrit Blaise Pascal. Intercéder, c’est veiller avec le Fils de Dieu jusqu’à ce que vienne le matin et que le dernier ennemi, la Mort – toutes les morts –, soit vaincu. Or, l’aube de ce matin s’est déjà levée. La lumière brille dans les ténèbres. Le Christ mort et ressuscité est l’étoile du matin.

LES RACINES DE L’INTERCESSION CHRÉTIENNE

Les racines de la prière d’intercession chrétienne plongent dans le tuf de la révélation biblique, de la foi au Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Ce Dieu est aussi le Dieu de Jésus Christ. Dieu personnel, totalement transcendant. Tout-Autre, en même temps infiniment proche. Dieu qui parle à l’homme. Dieu qui se laisse interpeller par l’homme. Dieu infiniment juste et infiniment miséricordieux. Dieu qui s’indigne, s’afflige du mal, mais qui, loin de vouloir la mort du pécheur, veut que ce dernier se repente et vive.

Dans les grands intercesseurs de l’ancienne Alliance, les premiers chrétiens avec les Pères de l’Église ont des " figures ", c’est-à-dire des préfigurations du Christ priant et s’offrant au Père pour le salut de l’humanité. C’est dans cette perspective que je vous propose d’évoquer trois textes.

1) D’abord le récit de l’intercession de Moïse pour son peuple devant Yahvé, telle que celle-ci est présentée d’après Deutéronome 9 et Exode 32, par Clément de Rome (fin du Ier siècle) dans sa première épître aux Corinthiens ;

2) Puis, l’évocation de la prière du prophète Élisée sur l’enfant de la Sunamite dans le IIe livre des Rois, au chapitre 4 ;

3) Enfin, un passage de la prière dite sacerdotale de Notre Seigneur, alors qu’il se prépare à livrer l’ultime combat.

1) Nous lisons le premier texte dans la traduction faite par notre amie France Quéré de l’épître de Clément de Rome (1). Il sert d’introduction à la prière d’intercession universelle proposée à l’Église, dans le prolongement de la prière du Fils de Dieu lui-même

" Quand Moïse fut monté sur la montagne, et qu’il eut passé quarante jours et quarante nuits dans le jeûne et l’humiliation, Dieu lui dit : "Moïse, Moïse, descends d’ici en toute hâte, car ton peuple a péché, lui que tu as fait sortir d’Égypte. Ils se sont vite écartés de la voie que tu leur avais prescrite. Ils se sont fondu des idoles."

Et le Seigneur reprit : "Une fois déjà et même deux, je t’ai dit ces mots : j’ai regardé ce peuple, et voici, il avait la nuque raide. Laisse-moi les détruire ; j’effacerai leur nom de dessous les cieux, et je ferai de toi une grande et belle nation, bien plus nombreuse qu’eux."

Et Moïse répondit : "Ah non, Seigneur ! Remets son péché à ce peuple, ou efface-moi du livre des vivants."

Ô la grande charité, ô l’insurpassable perfection ! Un serviteur parle hardiment à son Maître, il implore le pardon de son peuple ou demande à disparaître avec lui ! "

Ainsi pour Clément de Rome, relisant l’Ancien Testament à la lumière de l’événement du Christ – de l’" affaire Jésus ", comme dit Henri Guillemin –, l’intercession de Moïse est inséparable de l’agapé, de l’amour qui est don de soi à Dieu pour l’autre, amour qui est Dieu lui-même, révélé en Jésus-Christ.

2) La seconde figure d’intercesseur de l’Ancien Testament sur laquelle je voudrais insister est le prophète Élisée d’après le récit de 2 Rois, chapitre 4. Une femme, une Sunamite, se jette aux pieds de l’homme de Dieu. Elle vient de perdre son fils unique. Le serviteur d’Élisée la repousse. Mais " l’homme de Dieu dit : "Laisse-la car son âme est dans l’amertume" ". Il envoie son serviteur, qui en posant sur l’enfant mort le bâton de prophète, tente en vain de le faire revenir à la vie. Alors Élisée lui-même intervient : " Lorsque Élisée arriva dans la maison, voici, l’enfant était mort, couché sur son lit. Élisée entra et ferma la porte sur eux deux, il pria l’Éternel. Il monta et se coucha sur l’enfant : il mit sa bouche sur sa bouche, ses yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains, et il s’étendit sur lui. Et la chair de l’enfant se réchauffa. Élisée s’éloigna, alla çà et là par la maison, puis remonta et s’étendit sur l’enfant. Et l’enfant éternua sept fois et il ouvrit les yeux. Élisée appela Guéhazi, et dit : "Appelle cette Sunamite." Guéhazi l’appela, et elle vint vers Élisée, qui dit :"Prends ton fils !" Elle alla se jeter à ses pieds, et se prosterna contre terre. Et elle prit son fils, et sortit " (2 R 4, 32-37).

Ainsi, Élisée pria. Puis de son propre corps couvrit le corps de l’enfant. Qu’a-t-il dit à Yahvé ? L’Écriture ne le révèle pas. Mais on devine qu’il a imploré le Dieu Vivant de lui accorder le don de la vie pour qu’à son tour il le transmette à l’enfant en se donnant lui-même pour qu’il vive. Entre les trois s’établit une mystérieuse communication : telle est la communion des saints, la communion de ceux en qui et par qui, selon sa grâce, agit le Seul Saint : le Dieu Vivant.

3) Quelques versets de la prière dite sacerdotale du Christ : C’est son intercession pour les siens, alors que Jésus est sur le point d’engager pour eux l’ultime combat contre les forces du mal. Priant le Père – son Père et notre Père – pour les siens dont il semble se séparer par sa mort humaine – les siens qui bientôt, humainement, ne le verront plus – Jésus dit : " Je ne te demande pas de les ôter du monde, mais de les garder du mal (ou du mauvais, comme disent certaines traductions). Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les envoie dans le monde. Et pour eux, je me consacre moi-même, afin qu’ils soient eux aussi consacrés par la vérité. "

" Je ne te prie pas seulement pour eux. Je prie aussi pour ceux qui, grâce à leur parole, croient en moi. Que tous soient un comme toi, Père, tu es en moi et que je suis en toi, qu’ils soient en nous eux aussi " (Jn 17, 15-21).

« UN EFFORT SURHUMAIN POUR SOUTENIR TES MEMBRES »

Jésus implore le Père de nous envoyer l’Esprit, le Consolateur qui nous unit à lui. Communiant à l’amour trinitaire, nous devenons un seul corps, dont tous les membres sont solidaires. C’est de la conscience de cette solidarité que jaillit une prière comme celle-ci, composée pendant la guerre dans un camp :

(...) Quand je te voyais revenir, camarade,

tous les soirs,

enchaîné, marchant sur un pied douloureux.

Et qu’alors on te remettait d autres fers aux pieds,

Quand je voyais tes grands yeux calmes

avec un fond de tourment,

Je te regardais avec effarement,

Je pressentais quelque chose d horrible

jusqu’au jour où tu me glissas à l’oreille

cette torsion des pieds et des parties.

Et cette angoisse un soir où tu sentais

que ton secret était près de sortir de tes lèvres

(Ils sont venus pour essayer de te l’arracher pendant

la nuit comme des voleurs et des bandits)

et ton épouvante de soldat

devant ce que tu redoutais comme trahison,

et la tentation du suicide,

et l’amour de ta femme et de tes gosses

Je n’ai jamais compris comme ce soir-là

ce que devait être la prière pour autrui

comme un effort surhumain

pour soutenir tes membres

Ô Christ, fidèle jusqu à la mort (2).

« DÉLIVRE-NOUS DU MAL »

Ces textes extraits d’écrits du Moine de l’Église d’Orient (3) sont tout le contraire d’un gémissement.

" Délivre-nous du mal (délivre de tel ou tel mal). Cette demande ne doit pas être une sorte de gémissement. Elle doit être un cri hardi et fort, plein de confiance. Elle doit être la proclamation de notre entrée dans le combat aux côtés de Jésus Christ.

" Car Jésus et son Père et son Esprit combattent. Dieu n’est pas le spectateur impassible de nos luttes, assis sur un trône lointain. Il se mêle à notre effort. Dieu respecte la liberté des hommes, et par suite, il peut sembler vaincu, blessé et même (dans telle ou telle âme) tué au cours de la bataille, mais c’est à lui qu’appartiendra la victoire. L’Écriture parle quelquefois comme si Dieu souffrait de ce qui nous arrive. Il y a, en effet, une souffrance divine. Non point dans le sens que l’essence divine puisse être diminuée ou violentée par un événement quelconque. Dieu ne "subit" pas. Mais il peut volontairement prendre sur lui nos souffrances et les assimiler à lui-même, les pénétrer, les transfigurer, les mêlant à sa personne tout en les changeant, comme l’eau du calice, mêlée au vin, devient elle aussi le Sang du Christ (...)

" Délivre-nous du mal ! Telle est la prière qui monte vers Dieu de toute part. Les multitudes prostrées qui ont faim et froid, les réfugiés, les enfants qui meurent faute de soins, les prisonniers, les détenus des camps de concentration, les affligés, les pécheurs, les assassins, les voleurs, les prostituées – tous désirent, la plupart consciemment, quelques-uns inconsciemment, être délivrés du mal. Beaucoup d’entre eux ne savent à qui adresser l’aspiration de leur cœur. C’est à nous de donner une expression à cette prière qui s’ignore. "

PERMANENCE ET ACTUALITÉ
DE LA PASSION DU CHRIST

Un autre texte du Moine de l’Église d’Orient :

" Seigneur, ta Passion n’a pas pris fin. Tes blessures sont encore saignantes. On te crucifie aujourd’hui encore. Où donc? Il n’est que de lire les journaux. Ton corps est torturé, crucifié partout et à toute heure, dans tes membres humains. "

" Seigneur Jésus prie en moi, toi-même. Que je me taise, et que ta voix seule s’élève ! Si ta prière devient la mienne, si je te laisse prier en moi, tous les événements et toutes les créatures du monde entreront dans ma prière et seront portées par elle. Seigneur, sois toi-même ma prière. "

" Permanence, actualité de la Passion du Sauveur. Il s’est lié les mains pour notre liberté. Il combat avec nous, pour nous. Souvent, il est blessé. Parfois, il semble tué dans une âme. L’acte même par lequel il connaît toute souffrance humaine est une identification plus profonde et intime avec cette souffrance que toute sympathie ou piété étrangère et même que la conscience qu’a l’être souffrant de sa propre douleur. Car Jésus connaît de l’intérieur et non du dehors. Sa connaissance est préhension et compréhension, pénétration et prise de possession. Elle prend et fait sien ce qui est connu, comme le fer rougi à blanc fait sien le feu où il est plongé. Puis, en tant que Dieu, Jésus est l’être par la participation duquel nous sommes ; il "est" l’être que nous "avons" seulement. Son être est intérieur à tous les êtres, plus intérieur à chaque homme que cet homme ne l’est lui-même. "

AVEC JÉSUS, PRIER POUR LES BOURREAUX

Dans le Moine de l’Église d’Orient, on lit encore :

" Prier pour les pécheurs, pour les bourreaux, pour ceux qui torturent et en qui le Christ semble mort. C’est peut-être moins plaider pour eux auprès de Dieu qu’appliquer à leur nom le nom de Jésus et adhérer à l’intercession pour eux du Seigneur lui-même. "

L’ESPRIT LUI-MÊME INTERCÈDE

Saint Paul s’adresse ainsi aux chrétiens de Rome :

" Nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. Et ce n’est pas elle seulement mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi nous soupirons et nous mourons... Or, l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ; et celui qui sonde les cœurs connaît quelle est la pensée de l’Esprit, parce que c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints " (Rm 8, 22).

Quant à l’Apocalypse : " L’Esprit et l’Époux disent : viens ! Amen, viens Seigneur Jésus " (Ap 22). En effet, viens Seigneur-Amour. Sois victorieux !

Extrait de : Fédération internationale de l’Action des chrétiens pour l’abolition
de la torture (FIACAT), Torturés, tortionnaires, espérance chrétienne,
Actes de la rencontre internationale de Bâle, 26-28 octobre 1990, Cerf, 1992.


NOTES

1. Les Pères apostoliques, traduction et introduction de France Quéré, Paris, éd. Seuil, 1980.
2. Jean Cayrol, Poèmes de la nuit et du brouillard, Annecy, 1945.
3. Sont rassemblés ici des textes tirés de divers ouvrages du Moine de l’Église d’Orient, pseudonyme de l’archimandrite Lev Gillet, mort à Londres en 1980 : Notre Père, Cerf, Paris, 1988 ; Jésus, Simples regards sur le Sauveur, Seuil ; La Prière de Jésus, Seuil, 1974.


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Dernière mise à jour : 20-12-06